lundi 17 février 2014
Les voeux du Doyen 2014
Mardi 28 janvier, Jeanne-Marie Boivin a
présenté ses vœux aux personnels enseignants et administratifs de la Faculté des LLSH,
de la direction et des services centraux de l’Université réunis autour d’un
cocktail déjeunatoire. Le président de l’Université, Luc
Hittinger, a remis les palmes académiques à Isabelle Laborde-Milaa, maître de
conférences en Sciences du langage, et à Claire Sibileau, qui a dirigé le
service financier de la Faculté pendant quatre ans. Jeanne-Marie Boivin a
également remis la médaille de l’Université à deux jeunes retraités :
Abdelkader Abdellaoui, maître de conférences en Géographie ; François
Dachet, maître de conférences HDR en Psychologie.
Publications des enseignants-chercheurs de la Faculté et prix étudiants en 2013
Au cours de l’année
2013, les enseignants-chercheurs de la Faculté des lettres, langues et sciences
humaines ont publié les ouvrages suivants :
Nous félicitons très chaleureusement les lauréats.
CRHEC
-B. Le Guen, S. Milanezi
(dir.), L’appareil scénique dans les
spectacles de l’Antiquité, Presses Universitaires de Vincennes, 2013.
-A. Boureau, C. Péneau
(dir.), Le deuil du pouvoir. Essais sur
l’abdication, Paris, Les Belles Lettres, 2013.
-F. Berland, G. Butaud,
S. Fourcade, V. Serdon, V. Toureille, Guerre
et société 1270-1480, Paris, Atlande, 2013.
-G. Cuchet, Faire de l’histoire religieuse dans une société sortie de
la religion, Paris, Publications de la
Sorbonne, coll. « Itinéraire », 2013.
-S.
Aprile, J.-Cl. Caron, E. Fureix (dir.), La liberté guidant les
peuples. Les révolutions de 1830 en Europe, Seyssel, Champ Vallon, 2013.
-N. Weill-Parot, Points aveugles de la nature. La rationalité
scientifique médiévale face à l’occulte, l’attraction magnétique et l’horreur
du vide (XIIIe-milieu du XVe siècle), Paris, Les Belles Lettres, 2013.
IMAGER
-V. Broqua, A partir de rien. Esthétique, poétique et
politique de l’infime, Michel Houdiard éd., 2013.
-L. Dufaye et L. Gournay
(dir.), Benvéniste après un
demi-siècle : Regards sur l’énonciation aujourd’hui, Paris, Ophrys, 2013.
-G. Marche (dir.), Revue Française d’Etudes Américaines
n°131 : « Infrapolitics and Mobilizations ».
LAB’URBA
-F. Bost, L. Carroué, S.
Colin, C. Girault, A.-L. Humain-Lamoure, O. Sanmartin, D. Teurtrie, Images économiques du monde, Paris, A.
Colin, 2013.
LIS
-F. Dachet (dir.), Superflux n° 6. Quand même la psychanalyse
aujourd’hui.
-V. Ferré, L’essai fictionnel. Essai et roman chez
Proust, Broch, Dos Passos, Paris, Honoré Champion, 2013.
-D. Lorenzini, A. Revel,
A. Sforzini (dir.), Michel Foucault :
éthique et vérité 1980-1984, Paris, Vrin, 2013.
-D. Lorenzini,
A. Sforzini (dir.), Un demi-siècle
d’histoire de la folie, Paris, 2013.
En 2013, plusieurs étudiants de l’UFR de
lettres, langues et sciences humaines ont reçu des prix :
Pour le LIS
-Maja Saraczynska-Laroche (LIS): a reçu le prix de thèse de
l’Université Paris-Est pour sa thèse,
soutenue sous direction Sylvie Jouanny et W. Rapak (2012) : « Pour un
théâtre autobiographique : exemples européens de la seconde moitié du XXe
siècle ». Prix remis en novembre 2013.
-Raluca Mocan (LIS) : a
reçu le 2e prix de l’Université du Conseil Général du Val de Marne
en 2013 pour sa thèse « Phantasia et conscience d’image chez Husserl »
(direction Monique Castillo) .
-Leila Goumiri : Etudiante de master de Monique
Castillo (LIS) : a reçu le prix Thiessé de Rosemont de la Chancellerie de
Paris à l’automne 2013.
Pour IMAGER
-Mathieu Bonzom (IMAGER) : a reçu en 2013 un Prix de l’Institut
des Amériques pour sa thèse, soutenue sous la direction de Donna Kesselman en
2012 : « Mobilisations et politisation d’immigrés latinos à Chicago
et aux Etats Unis, à la lumière du mouvement du printemps 2006 ».
-Ifaliantsoa Ramialison, doctorante de Didier Lassalle et John
Mullen (IMAGER), a obtenu le Prix jeune chercheur 2013 de l’International
Association for the Study of Popular Music pour la publication d’un article.
Bourse Upec - BNP
Paribas
Téo
Gauteret
(L3 LEA) a obtenu une bourse Upec- BNP Paribas pour son projet de séjour à
l’étranger, comme assistant de langue, en vue de passer le concours de l’ESIT.
Nous félicitons très chaleureusement les lauréats.
Nathalie Gorochov, vice-doyen en charge de la recherche.
Journée pédagogique - 21 janvier 2014
Le 21 janvier 2014, s’est tenue la quatrième Journée pédagogique de la Faculté : « Nos masters : quels enjeux de formation entre la licence pour tous et l’entrée dans le monde du travail ? »
La Faculté des LLSH poursuit ses Journées pédagogiques initiées en 2011-2012. La quatrième journée a eu lieu mardi 21 janvier 2014. Alors que le nouveau cadre national des formations proposé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur est en cours de publication, il est apparu pertinent de nous interroger, au regard de ce cadre, sur nos formations de master.
Après quelques mots d’introduction de Jeanne-Marie Boivin, doyen de la Faculté des LLSH, les douze formations de masters de la Faculté ont été rapidement présentées par leurs responsables : le master « Communication politique et publique » ; les quatre masters de Géographie : « Espace, Société, Territoires», « Espace, dynamiques des milieux et des risques», « Santé, Territoire, Environnement », « Géomarketing et stratégie territoriales des entreprises et des institutions publiques » ; le master « Histoire et connaissance des civilisations » et le master « Histoire et medias » ; le master de LEA « Management international trilingue», le master « Langues et civilisations étrangères », le master de Lettres « Littérature, discours, francophonies », le master « Métiers de la rédaction-traduction » (Lettres et LCE), enfin, le master de Philosophie « Ethique publique contemporaine ».
Après ce panorama illustrant la diversité de nos formations, Jean-Michel Jolion, chef du service de la stratégie de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle à la DGESIP, a commenté le texte du nouveau cadre national de la formation de Master (powerpoint ci-joint) en rappelant les grands principes qui président à la politique actuelle du MESR : politique de site, cohérence des formations à l’intérieur des sites, accréditation, nouvelle nomenclature simplifiée des mentions de masters se divisant en parcours-types, nécessité affirmée de formation à la recherche et d’insertion professionnelle dans tous les masters. Il a précisé que quelques points ne sont, pour le moment, pas réglés par le ministère, comme la question de la maîtrise des langues étrangères, la place de l’agrégation par rapport aux masters, enfin l’épineux problème de la sélection à l’entrée du M1 et entre le M1 et le M2.
Une discussion a suivi l’intervention de J.-M. Jolion au cours de laquelle les enseignants-chercheurs ont notamment posé des questions sur la part de la recherche et du professionnel dans des masters désormais clairement indifférenciés, sur la question des « compétences » diverses des étudiants de LLSH etc.
L’après-midi, la discussion s’est poursuivie avec J.-M. Jolion, les responsables de masters et les enseignants-chercheurs présents autour des thèmes suivants :
1) Enjeux de la formation : insertion professionnelle ou poursuite d’études ?
2) Contenus et modes de professionnalisation dans le cursus
3) La concurrence des masters parisiens : comment renforcer notre attractivité ?
4) Les voies de l’internationalisation des masters
Les débats ont longuement porté sur l’incitation du MESR à développer des stages pour lesquels les établissements n’ont que peu de moyens, sur les cours en ligne, sur les débouchés et les taux d’insertion des diplômés des facultés de LLSH, sur l’absence de cadrage horaire des masters par le Ministère, sur le coût de l’internationalisation des diplômes (qui selon J.-M. Jolion est parfois pris en charge, en partie, par les collectivités locales), sur le problème des étudiants salariés.
Les échanges, parfois vifs, toujours vivants, ont permis de s’interroger sur les liaisons dangereuses ou fantasmées avec les milieux professionnels, sur « l’employabilité » (à quel horizon ?) de nos diplômés, sur les missions en évolution de l’enseignant-chercheur aux prises avec la professionnalisation.
Autant d’aspects qui témoignent d’enjeux cruciaux collectifs et de l’investissement de nos collègues dans leurs cursus.
La journée s’est achevée sur les conclusions proposées par Lucie Gournay, vice-présidente du Conseil scientifique de l’UPEC, qui a rappelé la nécessité de penser nos formations en termes de site, d’attractivité, de stratégie de la recherche et de la formation.
Nathalie Gorochov, vice-doyen en charge de la recherche.
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