La 5ème édition des Mastériales, le 4 mars 2014 avait pour but de mieux faire connaître et de promouvoir l’ensemble des masters proposés par la Faculté, en particulier les masters de recherche : souvent méconnus, voire délaissés par les étudiants, ils méritent d’être présentés et valorisés de manière approfondie par ceux qui les dirigent et, surtout, ceux qui les suivent.
Comme l’an dernier, la présence à la journée était obligatoire et vérifiée,
et les cours avaient été suspendus. De fait, malgré l’absence de certains
étudiants ou le départ un peu prématuré de certains d’entre eux, l’audience a
été importante.
La matinée, consacrée à des ateliers disciplinaires précédés d’une
information sur chaque master dans les différentes mentions, a permis d’entendre
d’une part les recherches originales que mènent actuellement nos étudiants de M1-M2,
d’autre part l’expérience d’anciens étudiants aujourd’hui insérés dans la vie
active : parcours souvent atypiques, reposant sur des aller-retour
constructifs entre les cursus de recherche, d’enseignement et autres domaines
professionnels. Il convient de noter qu’en Histoire, afin de recueillir le
témoignage d’un salarié au parcours intéressant qui ne pouvait pas se libérer
dans la semaine, une vidéo de l’entretien a été projetée, qui venait s’ajouter
aux propos des autres anciens étudiants présents. Cette solution, très simple à
mettre en œuvre (une caméra d’amateur suffit), mériterait d’être développée.
Cette rencontre entre étudiants et anciens étudiants vient combler une
attente, voire une anxiété chez les étudiants qui actuellement s’interrogent
sur les choix qu’ils devront bientôt faire. Les difficultés du marché du
travail n’ont pas été passées sous silence, mais aussi les enquêtes récentes prouvant
le rôle décisif d’une qualification à Bac+5 et, plus important, les atouts de
nos formations pour parvenir à trouver un emploi intéressant et évolutif, comme
l’attestent un certain nombre de réussites manifestes.
Après un buffet
offert à tous, l’après-midi a réuni l’ensemble des étudiants de la Faculté pour
un panorama des masters et de leurs débouchés. Après la diffusion du film de la
Faculté sur ses masters, les masters MEEF (Métiers de l’Enseignement,
Education, Formation), fruits de réformes en chaîne, ont été présentés conjointement
par Jérôme Picq et Sophie Blanchard. Marie-Emmanuelle Plagnol, directrice de l’École doctorale Cultures
et Sociétés et Sylvy Jaglin, directrice de l’École doctorale Ville, Transports
et Territoires ont ensuite expliqué ce que sont les études
doctorales : thèse, contrat doctoral, équipes de recherche, financements, etc.
Horizon un peu lointain, peut-être, pour des étudiants de L3, mais qui
nécessite d’autant plus une anticipation documentée pour envisager un projet de
thèse.
Les débouchés
dans le monde de l’entreprise ont fait l’objet d’une session animée par
Caroline Parent (SCUIO-BAIP), où une ancienne étudiante de Lettres exerçant
aujourd’hui de hautes responsabilités dans le recrutement d’un grand groupe de
la restauration rapide a expliqué son parcours et les atouts de sa formation
littéraire. Les possibilités de mobilité internationale en cours d’études ont, enfin,
été détaillées par Martine Dauzier et Vincent Ronach, avec des témoignages
enthousiastes d’étudiants sortants par petit film interposé : cette
dernière séquence a suscité un vif intérêt et de nombreuses questions de
l’auditoire.
Les échos des
étudiants présents continuent d’être positifs : ils apprécient de recevoir
ces informations bien en amont pour choisir à temps et en toute connaissance de
cause.
Pour l’an
prochain, il serait bienvenu d’améliorer encore l’organisation de l’après-midi,
dans son rythme et son contenu.
Isabelle Laborde-Milaa, Vice-doyen à la
pédagogie
et Nicolas
Weill-Parot, Professeur d’histoire médiévale
