Jeudi 29 janvier, Jeanne-Marie Boivin a présenté ses voeux aux personnels enseignants et administratifs de la Faculté des
LLSH, de la direction et des services centraux de l'Université réunis autour
d'un cocktail déjeunatoire. Le président de l'Université, Luc Hittinger, a
remis les palmes académiques à Béthy Poirier, secrétaire pédagogique du
département LEA Sénart. Jeanne-Marie Boivin a également remis la médaille de
l'Université à deux collègues nouvellement retraitées : Michèle Aquien, professeur de
langue et littérature françaises, et Josyane Blard, maître de conférences en
statistiques et responsable du DAEU.
> télécharger le discours du Doyen
mercredi 18 février 2015
vendredi 13 février 2015
Cinquième Journée Pédagogique de la Faculté des LLSH
La Faculté des LLSH poursuit ses Journées Pédagogiques initiées en 2011-2012. La cinquième journée s'est tenue le jeudi 22 janvier 2015 sur le thème : "Être un « bon prof » à l’université : enjeux et paradoxes de l’injonction pédagogique."
La Faculté des LLSH, qui s’empare chaque année dans ses « journées
pédagogiques » d’une question d’actualité, est, par sa
pluridisciplinarité, un laboratoire idéal pour penser les
transformations des pratiques. La formule Être un « bon prof »,
volontairement provocatrice car évoquant l’enseignement secondaire, n’a
pas débouché sur un mode d’emploi – ce n’était pas son but –, mais a
suscité tout au long de la journée échanges et controverses sur le
comment enseigner, à qui, avec qui, pour quels enjeux.
Le rapport Bertrand « Soutenir la transformation pédagogique dans l’enseignement
supérieur », paru en mars 2014, était au centre de cette journée. Ce
document regroupe et formalise des réflexions jusqu’alors éparses dans
des enquêtes et bilans antérieurs, surtout depuis 2007. La massification
de l’enseignement supérieur, l’évolution sociologique des étudiants, la
transformation des modes d’accès au savoir : autant de mouvements
objectifs qui rendent la pédagogie incontournable à l’université et
justifient la parution du rapport aux yeux des participants. Mais les
débats de la matinée ont montré que ce rapport ne fait pas l’unanimité
parmi les enseignants quant à son diagnostic et ses propositions : reçu
comme assez disqualifiant vis-à-vis des universitaires, il semble
méconnaître l’existence des innovations quotidiennes sur le terrain.
Principe de réalité, en effet : la secondarisation, qui fait tant débat,
a de fait bousculé le cours magistral et est actée à travers des
dispositifs et contenus mis en place dès 2009 dans la Faculté. Mais le
défi est de maintenir des exigences pour conduire les étudiants vers une
formation solide, assumée, ouverte sur leur future vie professionnelle.
Du reste, qui est « l’étudiant » prototypique dont il est question tout
au long des textes institutionnels ? Car il s’agit bien de la réussite
des étudiants dans leur diversité, qui n’est pas non plus réductible à
bons/moyens/mauvais, comme l’ont précisé plusieurs enseignants :
diversité de formation, d’âge, de motivation, de projet et même de
réussite, qui en fait des individus à part entière, non solubles dans
une catégorie unifiante.
Le numérique est-il l’alpha et l’oméga de cette réussite ? Si les MOOC ont été nettement critiqués pour leur effet d’affichage, leur caractère somme toute assez magistral et leur faible succès corrélé à leur taux d’abandon élevé, d’autres outils de recherche et de partage de données ont été présentés dans leurs usages, mis en contexte et, surtout, en complémentarité d’autres modes de travail. Tant il est vrai qu’un outil innovant n’est pas bon en soi et en toutes situations, a-t-on rappelé : la pédagogie se construit et trouve ses instruments pour un groupe, un niveau, dans une progression. L’assemblée a discuté des dangers, et de l’inefficacité, d’un formatage : attention, en particulier, au rôle des ingénieurs pédagogiques. Pour quelles tâches ? À quels moments ? S’il faut « professionnaliser l’activité d’enseignement », les meilleurs professionnels ne sont-ils pas… les enseignants eux-mêmes ? Certes aidés par leurs pairs, par l’équipe pédagogique, par le partage des pratiques. Encore faut-il trouver les structures ad hoc au sein des établissements pour permettre ces mises en commun, mais des structures non imposées du haut et répondant à des besoins formulés par les universitaires. On a souvent entendu, pendant cette journée, le couple top-down et bottom-up, pour en conclure que l’un ne va pas sans l’autre…
Enfin, l’institution se donne-t-elle et donne-t-elle aux enseignants les moyens de ses ambitions ? L’innovation pédagogique a un coût financier, organisationnel et humain, comme l’a souligné l’intervention de l’après-midi. Et le moindre ne serait-il pas de reconnaître – enfin – l’investissement pédagogique dans la carrière des enseignants ? Question de bon sens, d’équité, de dignité. Les participants ont pointé ce paradoxe d’une injonction éventuellement sans assises, mais en rappelant que du nouveau a été annoncé à ce sujet par Claude Bertrand lui-même...
> Programme de la Journée Pédagogique
Consultez les différentes interventions de la journée aux liens suivants :
> Isabelle Laborde-Milaa
> Nathalie Gorochov
> Eric Pellet
> Pierre Chiron
> Vincent Ferré
> Jean-Marc Leblanc
> Geneviève Lameul
Le numérique est-il l’alpha et l’oméga de cette réussite ? Si les MOOC ont été nettement critiqués pour leur effet d’affichage, leur caractère somme toute assez magistral et leur faible succès corrélé à leur taux d’abandon élevé, d’autres outils de recherche et de partage de données ont été présentés dans leurs usages, mis en contexte et, surtout, en complémentarité d’autres modes de travail. Tant il est vrai qu’un outil innovant n’est pas bon en soi et en toutes situations, a-t-on rappelé : la pédagogie se construit et trouve ses instruments pour un groupe, un niveau, dans une progression. L’assemblée a discuté des dangers, et de l’inefficacité, d’un formatage : attention, en particulier, au rôle des ingénieurs pédagogiques. Pour quelles tâches ? À quels moments ? S’il faut « professionnaliser l’activité d’enseignement », les meilleurs professionnels ne sont-ils pas… les enseignants eux-mêmes ? Certes aidés par leurs pairs, par l’équipe pédagogique, par le partage des pratiques. Encore faut-il trouver les structures ad hoc au sein des établissements pour permettre ces mises en commun, mais des structures non imposées du haut et répondant à des besoins formulés par les universitaires. On a souvent entendu, pendant cette journée, le couple top-down et bottom-up, pour en conclure que l’un ne va pas sans l’autre…
Enfin, l’institution se donne-t-elle et donne-t-elle aux enseignants les moyens de ses ambitions ? L’innovation pédagogique a un coût financier, organisationnel et humain, comme l’a souligné l’intervention de l’après-midi. Et le moindre ne serait-il pas de reconnaître – enfin – l’investissement pédagogique dans la carrière des enseignants ? Question de bon sens, d’équité, de dignité. Les participants ont pointé ce paradoxe d’une injonction éventuellement sans assises, mais en rappelant que du nouveau a été annoncé à ce sujet par Claude Bertrand lui-même...
> Programme de la Journée Pédagogique
Consultez les différentes interventions de la journée aux liens suivants :
> Isabelle Laborde-Milaa
> Nathalie Gorochov
> Eric Pellet
> Pierre Chiron
> Vincent Ferré
> Jean-Marc Leblanc
> Geneviève Lameul
Libellés :
Journées pédagogiques
vendredi 6 février 2015
Procès verbaux des conseils de gestion pléniers de la Faculté - 2014
> procès verbal du 20 novembre 2014
> procès verbal du 9 octobre 2014
> procès verbal du 10 juillet 2014
> procès verbal du 12 juin 2014
> procès verbal du 5 juin 2014
> procès verbal du 15 mai 2014
> procès verbal du 17 avril 2014
> procès verbal du 6 mars 2014
> procès verbal du 30 janvier 2014
Libellés :
comptes-rendus,
conseil de gestion,
procès verbaux
jeudi 5 février 2015
Publications des enseignants-chercheurs de la Faculté, prix et distinctions en 2014
Au cours de l’année 2014, les enseignants-chercheurs de la Faculté des lettres, langues et sciences humaines ont publié les ouvrages suivants :
CEDITEC
-Dominique Ducard et al. (dir.), Documents, textes, œuvres. Perspectives sémiotiques, PUR, 2014.
-Isabelle Laborde-Milaa et al., Revue Le discours et la langue : « la formation aux écrits
professionnels : des écrits en situation de travail aux dispositifs de
formation », éditions Eme, 2014.
-Caroline Ollivier-Yaniv
et al., Les mondes de la communication
publique. Légitimation et fabrique symbolique du politique, PUR, 2014.
-Caroline Ollivier-Yaniv
et al. (dir.), Les médiations de l’Europe politique, Presses Universitaires de
Strasbourg, 2014.
CRHEC
-Marie-Agnès Dequidt, Horlogers des Lumières. Temps et société à
Paris au XVIIIe siècle, CTHS, 2014.
-Emmanuel Fureix (dir.),
Iconoclasme et révolutions, Champ
Vallon, 2014.
-Emmanuel Fureix, Le siècle des possibles (1814-1914),
PUF, 2014.
-Julia Moro (dir.), Le Val de Marne : anthologie 1964-2014,
éditions de l’Atelier, 2014.
-Mireille Touzery, Billières en Gévaudan : une histoire
barrabande, Mende, 2014.
IMAGER
-Denis Bousch, Thérèse
Robin, Elisabeth Rothmund, Sylvie Toscer (dir.), Héritage, transmission, enseignement dans l’espace germanique, PUR,
2014.
-Didier Lassalle et Dirk
Weissmann (dir.), Ex(tra)territorial :
les territoires littéraires, culturels et linguistiques en question,
éditions Rodopi, 2014.
-Clémentine
Tholas-Disset, Le cinéma muet américain
et ses premiers récits filmiques, L’Harmattan, 2014.
LIS
-Vincent Ferré, Lire J. R. R. Tolkien, Pocket, 2014.
-Bernard Gendrel, Les voies de la mémoire. Chateaubriand,
Balzac, Huysmans, éditions Hermann, 2014.
-Charles Guérin et al. (dir.), Le Brutus de Cicéron. Rhétorique, politique et histoire culturelle,
Brill, 2014.
-Daniele Lorenzini et al. (dir.), Foucault e le genealogie del di-vero, éditions Cronopio, 2014.
LAB’URBA-Jean-Pierre Orfeuil et Fabrice Ripoll, 2015, Accès et mobilités : les nouvelles inégalités, Éditions Infolio, collection « Archigraphy Poche - Futurs Urbains », Paris, 220 p.
- Anne-Lise Humain-Lamoure et al. (dir), Images Economiques du monde, édition 2015, A. Colin, Paris, 2014.
-Stéphane Cordier et al., 2014. « Fluvial Archives from past to present », Boreas, volume 43, 2, pp. 377-556 [Actes du colloque du Fluvial Archives Group (FLAG), Remich (Luxembourg), 2-4 septembre 2012].
-Stéphane Cordier, David Bridgland et Gerardo Benito, 2015. « Research on fluvial archives : from diversity to multidisciplinarity », Quaternaire, volume 26, 1, pp. 3-83 [Actes de la session conjointe du Fluvial Archives Group (FLAG) et du Global Continental Palaeohydrolohy (GLOCOPH) organisée lors du colloque de l’Association Internationale de Géomorphologie à Paris, 27-31 août 2013].
Prix et distinctions :
LIS
-Adrien Louis, doctorant
(dir. Monique Castillo) lauréat du prix de thèse de l’UPE 2014, Le phénomène politique dans l’œuvre de Léo Strauss.
-Charlotte Murgier, prix
Zappas 2014 de l’Association des Etudes Grecques pour son ouvrage Ethiques en dialogue : Aristote lecteur
de Platon, Vrin, 2013.
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