Point sur la situation budgétaire et financière de la Faculté
Le conseil de gestion a adopté le 4 novembre dernier la décision budgétaire modificative n°2 (DBM 2) du budget 2010. Cette décision a permis de prendre en compte 80 000 euros de recettes nouvelles dont +87 000 en licence-master (pour abonder à hauteur de 72 000 euros la liquidation des heures complémentaires), - 27 000 en formation continue (diminution du nombre d’inscrits par rapport aux prévisions) et +20 000 en recherche (en lien avec de nouveaux contrats ou des subventions de l’université pour l’organisation de colloques).
Le budget 2011 a, quant à lui, été adopté le 9 décembre 2010. Il présente par rapport au budget 2010 les évolutions suivantes :
- Une diminution de la dotation attribuée par l’université de 22 000 euros (632 456 euros attribués pour 2011), en lien avec un mécanisme de minoration du budget des composantes ayant insuffisamment consommé les crédits de l’année précédente (2009) – 7 % de non-consommation pour la faculté des lettres, soit 203 000 euros, contre 4,2 % en moyenne sur l’établissement. Une très bonne réalisation du budget en 2010 devrait nous être à l’avenir plus favorable – en particulier pour la dotation 2012 –, à cette réserve près que la dotation actuelle de 209 euros par étudiant dépasse de 20 euros l’allocation de moyens prévue dans le modèle ministériel SYMPA.
- Un maintien de notre dotation par l’université au titre du Plan Réussir en licence (160 000 euros), dotation qui nous permet de mettre en œuvre toutes les mesures développées dans ce cadre depuis deux ans (enseignants référents, équipes pédagogiques, projet professionnel personnel, enseignements de TICE, etc.). Une rallonge de 144 000 euros a toutefois été demandée à l’université – mais non encore satisfaite – pour nous permettre de financer le dédoublement de groupes de TD en LEA et l’augmentation en L2 et L3 du volume d’enseignement de 5 heures par semaine.
- Une budgétisation a minima de la ligne heures complémentaires (615 000 euros) qui ne tient pas compte des besoins nouveaux en licence (voir ci-dessus), des taxes sur salaires à verser, des nouveaux masters enseignement et rédaction-traduction ni du référentiel d’activités des enseignants-chercheurs (34 000 euros supplémentaires de dépenses estimées au regard du coût antérieur des primes pédagogiques). La sous-budgétisation de cette ligne serait comprise entre 240 000 et 300 000 euros, à réévaluer au regard du calcul en cours de notre charge d’enseignement induite par le LMD2.
- Une diminution de 150 000 à 116 000 euros des crédits disponibles pour le fonctionnement général de l’UFR, hors crédits des départements et filières (fournitures, téléphone, affranchissement, petit matériel, réceptions, communication…)
- Une augmentation des crédits ouverts des départements et filières de 12 % (162 000 euros) grâce à l’intégration dès le budget initial des recettes de taxe d’apprentissage (17 000 euros) et à l’ouverture d’une nouvelle ligne prise en charge par l’UFR (4500 euros) pour le master rédaction-traduction.
- Le maintien à un niveau élevé de notre politique d’investissement (102 000 euros pour la pédagogie, 26 000 euros pour la recherche) dans le cadre d’un programme pluriannuel de 172 000 euros.
> voir le tableau des projets d’investissement
- L’obtention du financement par l’université de tous nos projets spécifiques et innovants (43 000 euros), à la fois ceux portés par les départements (voyages d’études à Berlin et à Bruxelles) et ceux qui découlent de la politique pédagogique de l’UFR (brochures d’anglais et de LEA destinées aux étudiants boursiers, numérisation de documents sonores, évaluation des doubles-licences).
> voir le tableau des projets spécifiques
Philippe Thiard