jeudi 6 juin 2013

Les L de la nuit - 11 avril 2013



La première édition des « L de la nuit » a attiré jeudi 11 avril, entre 17h et 23h30, un public nombreux et enthousiaste.
Plus de 300 personnes ont arpenté la dalle, ornée pour l'occasion d'un tapis rouge, investi la bibliothèque universitaire et les amphis, méconnaissables. Il y a eu beaucoup de monde, beaucoup plus que les 300 personnes sur lesquelles nous avions tablé pour le buffet : plus de profs que d’étudiants au début, pour une ouverture en fanfare et en latin qui a marqué les esprits ; mais beaucoup plus d’étudiants que d’enseignants ensuite, au fur et à mesure que la soirée avançait.
L’exposition de la bibliothèque a fait une belle démonstration des talents graphiques de nos étudiants : quelques unes de leurs œuvres viendront bientôt décorer les murs encore nus de la salle des profs. Le concert lyrique a harmonieusement conjugué leurs talents musicaux et ceux de leurs enseignants : les lais médiévaux chantés et accompagnés à la harpe celtique par Magalie Saneba, puis le magnifique concert « Hétérotopies de l’amour » conçu et interprété pour les chants baroques par Roberto Poma (dont beaucoup auront découvert l’admirable voix de ténor), accompagné au violoncelle et au piano, par un de ses étudiants, Jean-Marie Chevalier, à la contrebasse et au violon par Arnaud Baubérot et sa fille Judith, ainsi que par la voix de Frédéric Gros pour des textes philosophiques et poétiques aussi ardus qu’inspirés.
Entre-temps et pendant toute la soirée on s’est pressé à l’atelier d’origami et de calligraphie de nos étudiantes chinoises et japonaises et aux quizz les plus variés : le redoutable quizz d’histoire que certains ne sont pas peu fiers d’avoir gagné, quizz d’anglais mené à un train d’enfer par un lecteur et deux de nos collègues survoltés, quizz tardif de mots-valises où notre vice-doyenne linguiste a épuisé le peu de neurones qui nous restaient. Toute la soirée a été scandée par les démonstrations de lexicométrie des étudiants – impressionnantes – de Jean-Marc Leblanc.
Les lectures de poésies et des textes primés aux concours d’écriture ont donné un premier aperçu des talents dramatiques de nos étudiants littéraires, qui ont éclaté dans « Littéléréalité », la performance hilarante de la revue UPPERCUT. Les différents concours dont on a remis les prix ont consacré leurs autres talents : d’écriture, bien sûr, avec le concours de nouvelles, mais aussi de réalisation et de mise en scène, avec le festival du court métrage, et enfin à nouveau musicaux avec les deux groupes qui ont clôturé la soirée par des performances d’excellente qualité.
Non seulement nous nous sommes bien amusés, mais nous avons gagné notre pari d’une manifestation festive qui nous ressemble, identitaire si l’on veut, au bon sens de ce  terme, manifestant notre identité et ce qui, dans une université comptant beaucoup de composantes, singularise la nôtre : le lien essentiel de nos enseignements avec toutes sortes de pratiques culturelles et artistiques qui les nourrissent et les prolongent à l’université et dans notre vie.
Jeanne-Marie Boivin, Doyen de la Faculté des LLSH
Sylvie Jouanny, Professeur des universités
Jean-Marc Leblanc, Maître de conférences


lundi 3 juin 2013

Masteriales - 21 mars 2013


 
La 4ème édition des Mastériales, le 21 mars 2013, avait pour but de promouvoir l’ensemble des masters proposés par la Faculté, mais avec une insistance toute particulière sur les masters de recherche qui sont, dans certains départements, plus ou moins fortement délaissés par les étudiants.
Cette année, la présence à la journée était obligatoire, et vérifiée – et les étudiants ne s’en sont pas plaints ! Les cours avaient été suspendus à cet effet et, de fait, l’assistance s’est avérée fort nombreuse, même si l’on peut déplorer l’absence de certains d’entre eux.
La matinée, consacrée à des ateliers disciplinaires précédés d’une information sur les différents masters, a permis d’entendre d’une part les recherches originales que mènent actuellement nos étudiants de M1-M2, d’autre part l’expérience d’anciens étudiants aujourd’hui insérés dans la vie active.
En histoire, par exemple, les étudiants ont visiblement pris un grand intérêt aux interventions de leurs pairs et aînés, qui leur ont expliqué comment le master « recherche » avait orienté  leurs carrières vers des domaines variés. Les orateurs, avec enthousiasme et simplicité, n’ont rien caché des difficultés rencontrées, mais ont témoigné, en définitive, de leur parcours de réussite. Les questions posées ensuite attestent la vive impression produite par ces exposés convaincants.
Après un buffet offert à tous, l’après-midi a réuni l’ensemble des étudiants de la Faculté pour un panorama des masters et des débouchés : diffusion du film sur les masters, suivie de la présentation de l’école doctorale par son directeur, Pierre Chiron ; de la mobilité internationale par Martine Dauzier, assesseure Faculté ; des métiers de l’enseignement par Jérôme Picq, germaniste à l’IUFM. Jocelyne Riou (BAIP) et Caroline Parent (SCUIO) ont détaillé, quant à elles, les dispositifs d’information et de réflexion destinés à favoriser l’insertion professionnelle. Un exposé a particulièrement retenu l’attention de la salle : celui d’une ancienne étudiante de Lettres qui exerce aujourd’hui des fonctions de cadre chez Danone. Elle a fait part de son parcours atypique en soulignant que son master « recherche » en tant que tel avait été déterminant pour sa formation intellectuelle, tout en lui permettant de  s’ouvrir à des contextes autres où ses talents pouvaient s’exercer et être reconnus professionnellement. Toutes capacités que vise à promouvoir la formation en recherche dans les disciplines humanistes.

Nicolas Weill-Parot, Professeur d’histoire médiévale
et Isabelle Laborde-Milaa, Vice-doyen à la pédagogie